Déconfinement : les dangers de l’eau stagnante

Réouverture des établissements, surveillez vos réseaux de distribution

Réouverture progressive

À la suite des annonces du gouvernement concernant la réouverture progressive des établissements recevant du public, il est important de ne pas négliger les sources de contaminations possibles lors de la reprise des activités.

Cette reprise est un soulagement pour de nombreux chefs d’entreprises, artisans, commerçants et parents (avec la réouverture de certains établissements accueillant des enfants), mais attention aux dangers de l’eau stagnante.

En effet, pendant cette longue période d’inactivité (près de deux mois pour certains établissements !), les réseaux de distribution ont été très peu sollicités et des micro-organismes ont pu se former dans les canalisations.

Le danger de l’eau stagnante est réel car le développement de bactéries y est grandement facilité.

Les risques liés à la prolifération de micro-organismes dans l’eau stagnante

Risques liés à l'eau stagnante

Le niveau de contamination dépend du temps de séjour de ces micro-organismes dans l’eau, de la densité des bactéries et des surfaces sur lesquelles elles ont pu se fixer à l’intérieur les conduites d’eau.

Les différents matériaux des canalisations favorisent la formation de biofilms, qu’ils soient :

  • Métalliques (fonte grise, ductile, acier)
  • Ou organiques (PVC, polyéthylène haute et basse densité

Associant plusieurs espèces (bactéries, champignons, algues, protozoaires, etc.), ces biofilms sont particulièrement dangereux pour la santé humaine.

Les bactéries accumulées au niveau d’un biofilm constituent le premier maillon d’une chaîne alimentaire favorisant le développement de macro-organismes.

Certaines bactéries peuvent induire l’augmentation :

  • de la turbidité (eau trouble)
  • de la sapidité (goût)
  • et de l’odeur de l’eau.

Elles peuvent accélérer le phénomène de corrosion et nuire à la capacité de distribution de l’eau.

Une température élevée accélère la plupart des réactions physico-chimiques et biologiques dans les réseaux, et influence la croissance bactérienne.

Le risque augmente nettement lorsque la température dépasse 15° C, comme cela a notamment été le cas à la fin de la période de confinement.

Les mesures à mettre en place avant la remise en service des réseaux de distribution

Que vous soyez bailleur ou responsable d’établissements tels que des hôtels, des établissements communaux, des établissements scolaires ou d’autres établissements recevant du public, il est crucial de désinfecter et de décontaminer les réseaux avant leur remise en service.

Comme nous l’avons vu plus haut, le simple fait d’ouvrir les robinets et de laisser couler l’eau est loin d’être suffisant.

L’eau potable doit respecter des seuils (physiques, chimiques et bactériologiques) légaux. L’eau ne doit avoir ni odeur ni saveur, et elle doit être chimiquement stable.

Afin d’éviter toute rupture d’approvisionnement et tout risque de légionellose, plusieurs traitements doivent être appliqués avant la remise en service des réseaux de distribution :

  • élimination physique de particules solides telles que les minéraux et les matières organiques
  • désinfection chimique pour éliminer les micro-organismes de l’eau ou limiter leur prolifération

Chez Tech Eaux Énergies, la santé des usagers reste encore et toujours notre principale préoccupation. Nous vous proposons une étude personnalisée spéciale « déconfinement » pour le désembouage et la désinfection de vos réseaux.

N’hésitez pas à nous contacter au 06 64 09 61 24.

Quelques définitions autour du traitement de l’eau

Bactéries : elles sont présentes partout, parfois dans des conditions extrêmes, et se trouvent donc dans l’air, la terre, le corps et l’eau. Il existe des millions de bactéries, dont certaines peuvent être pathogènes, c’est-à-dire avoir un effet négatif sur la santé.

Parasites : il s’agit d’agents unicellulaires du règne animal, qui vivent aux dépens de leur hôte (végétal ou animal). La définition courante englobe la plupart des agents infectieux. Parmi les parasites présents dans l’eau se trouvent les protozoaires.

Virus : les virus sont les plus petits parasites et sont les derniers agents infectieux découverts. Tandis que les bactéries vivent de façon autonome, les virus ne sont pas capables de vivre seuls. Dans l’environnement, le virus survit sous une forme inerte, le « virion ». Le virus se développe lorsqu’il a rencontré son hôte (animal, végétal, bactérie, etc.).